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Le BDF en action - juillet 2017

Le CA du BDF s’est réuni le 10 juillet pour assurer l’intégration des échanges  de la réunion qui eut lieu le 29 juin sur le suivi de la mise en œuvre de la Convention  sur les Droits des Personnes Handicapée (UNCRPD) (voir http://bdf.belgium.be/fr/newsletter/le-bdf-en-action-%E2%80%93-juin-2017.html). Le secrétariat a été chargé d’élaborer une note de synthèse.

Le 5 juillet, le BDF a fait part de ses réflexions sur le rapport de la Belgique  en vue du High Level Political Forum qui se déroulait à  New York du 10 au 19 juillet. Voir dossier complet sur http://bdf.belgium.be/fr/newsletter/objectifs-de-d%C3%A9veloppement-durable%C2%A0-un-rapport-volontaire-national-qui-laisse-les-personnes-handicap%C3%A9es-sur-le-c%C3%B4t%C3%A9.html

Le 5 juillet, le BDF a transmis à l’ONU sa contribution sur l’application de l’article 5 de l’UNCRPD en Belgique.

Il a insisté sur plusieurs aspects, notamment  :

  • La qualité des textes réglementaires sur le plan de l’égalité des droits et de la lutte contre les discriminations envers les personnes handicapées ;
  • L’augmentation des plaintes et la nécessité de faire progresser les mentalités et les pratiques ;
  • Le manque d’aménagements raisonnables qui permettraient aux personnes handicapées d’exercer leurs droits fondamentaux et de participer à la vie en société ;
  • La double discrimination dont sont sujets les femmes handicapées (exemple : dans l’emploi et l’accès aux formations de qualité) et les enfants handicapés ( exemple : l’enseignement général n’offre quasiment jamais à l’enfant les aménagements qui lui permettraient une scolarisation avec les enfants dits valides) ;
  • Les progrès attendus sur le plan de l’accessibilité physique de l’environnement mais aussi de l’accessibilité à l’information elle-même ;
  • L’inadéquation entre l’objectif juridique ou politique et le développement des moyens pour y parvenir (exemple : nouvelle loi sur la capacité juridique, bonne dans la philosophie des textes mais pas applicable sur le terrain, faute de moyens humains au sein des Justices de Paix ) ;
  • Les dangers réels qui guettent l’autonomie du choix de vie des personnes handicapées (exemple : le cadre réglementaire de l’assurance autonomie en Wallonie prévoit uniquement une prise en charge limitée de soins et d’accompagnement à domicile et néglige totalement le volet émancipation et participation sociale des personnes handicapées).