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7 mai 2019 – Les priorités du BDF sur le plan européen pour les 5 prochaines années – Débat avec les candidats parlementaires européens

Ce 7 mai, le BDF organisait une rencontre avec les partis qui présentent des candidats aux élections européennes. Les candidats de 10 partis (CD&V, Open VLD, Défi, N-VA, PTB-PVDA, Ecolo, Groen, Défi, PS et MR) ont répondu à l’appel. Le BDF y voit le signe d’une préoccupation majeure pour la situation de vie des personnes handicapées.

Gisèle Marlière, Secrétaire générale du BDF, a rappelé les préoccupations majeures des 18 associations membres du BDF : un environnement plus accessible, un véritable choix de vie des personnes handicapées, un accès à des ressources et des services qui permettent une vie digne et enfin, une participation des personnes handicapées à la prise de décisions qui les concernent au travers des associations qui les représentent. Il est attendu des candidats belges qu’ils renforcent ces aspects dans le travail de lobbying et d’amendement des textes présentés par la Commission européenne.

Pierre Gyselinck, Président du BDF, a lu un message de Marianne Thyssen, Commissaire européenne aux Affaires Sociales, soulignant les avancées durant cette législature mais aussi les enjeux déterminants de la nouvelle stratégie handicap 2020-2030 et de la mise en œuvre du Pilier social européen. 

Tour à tour, les candidats ont pris la parole en présentant les domaines majeurs qu’ils souhaitaient développer ou renforcer dans les années à venir, sur le plan européen et aussi selon les cas, fédéral et régional. Nous retenons avant tout que tous soutenaient :

  • Une meilleure mise en lumière des défis liés au handicap et, ce, dans tous les domaines de compétence européenne
  • Le relèvement des allocations et le renforcement de l’accès au travail 
  • Une meilleure accessibilité des bâtiments et des transports 
  • Un choix de solutions de vie

Mais aussi pour certains

  • La formation des professionnels directement engagés à l’accompagnement des personnes handicapées (santé, administrations) ou indirectement (architectes)
  • Le renforcement du droit de vote et l’accessibilité des élections, en ce compris l’accès à l’information
  • L’idée du guichet unique
  • Les quotas dans l’emploi

Si des divergences existaient quant aux moyens, tous étaient d’accord de dire que l’inclusion

  • Devait commencer dès le plus jeune âge ;
  • Passait nécessairement par une plus grande accessibilité des biens et des services publics (défi aussi du vieillissement) et le cas échéant une offre de structures spécialisées (hébergement, école…)
  • Nécessitait de faire des ponts entre les domaines de compétences

Les associations présentes ont aussi insisté sur la nécessité de la détection précoce du handicap et de la planification urgente des mesures évoquées plus haut.

Le BDF est conscient que le travail reste immense car l’émergence de la politique « personnes handicapées » est très lente (on touche aux prérogatives sociales et financières des Etats). Il manque aussi encore cruellement de mainstreaming. Mais en même temps, l’UE dispose de leviers importants : fonds structurels, méthodes de coordination, projet Erasmus… de nature à véritablement influencer les politiques dans les états membres.

Le BDF s’engage résolument dans une démarche participative et proactive. Il est clair que ce rendez-vous du 7 mai a enfoncé des portes et visibilisé les attentes du BDF et de ses associations. Les partis souhaitent d’ailleurs être alimentés dans l’avenir par le BDF.

Le BDF examinera, lors de ses prochains conseils d’administration, les actions concrètes vis-à-vis des 21 parlementaires belges qui seront élus dans quelques jours.

 

Plus que jamais le leitmotiv reste

« Rien sur nous, sans nous »