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25/11/2021 - Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

La pandémie Covid19 a amplifié la violence envers les femmes et jeunes filles en situation de handicap !


La crise sanitaire n’a pas aidé à lutter contre les violences faites aux femmes sous toutes leurs formes, tant dans l’espace privé que public ou virtuel. Elle a plongé de nombreuses femmes dans l’insécurité, quel que soit leur environnement.

La campagne « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes d’ici à 2030 » du Secrétaire général des Nations Unies (Campagne « Tous UNiS »), vise à prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans toutes les régions du monde.

Pour 2021, la campagne « Tous UNiS » a pris pour thème linterdépendance des contextes en constante évolution face aux crises et de la montée de la violence à l’égard des femmes et des filles sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations«Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes!»

Plusieurs organisations non gouvernementales dénoncent la montée en puissance du nombre de cas de violences sexistes liés à la COVID-19 et aux mesures de confinement. Les restrictions de déplacement, l’isolement social et l’insécurité économique augmentent la vulnérabilité des femmes face à la violence au sein du foyer partout dans le monde.

Une étude mondiale de FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) montre que les filles et les jeunes femmes en situation de handicap ont jusqu'à dix fois plus de risques de subir des violences sexistes que les filles et les jeunes femmes non handicapées. Les femmes en situation de handicap mental sont particulièrement vulnérables à la violence sexuelle. 

Au niveau de la Belgique, le BDF relevait le même constat dans son rapport alternatif d’octobre 2019 soumis au Comité CEDAW (Convention pour l’élimination des discriminations à l’encontre des femmes). Le rapport contient les résultats de l’étude flamande réalisée sur la violence liée à la sexualité chez les personnes ayant une déficience intellectuelle réalisée par la professeure Tina Goethals de l’UGent durant la période de 2016 à 2017.

Dans ce rapport pour le CEDAW, Le BDF soulignait également l’étude « Handicap, violences et sexualité au prisme du genre » réalisée par le Conseil des Femmes Francophones de Belgique qui a constaté l’omniprésence et la puissance des rapports sexuels non consentis et des stéréotypes dans le milieu du handicap.